La densité urbaine est une notion qui n’a pas bonne presse dans l’imaginaire collectif. Elle est souvent associée à l’idée de promiscuité, de nuisances sonores et visuelles liées au voisinage, à la circulation, à la proximité des activités. L’étalement urbain est pour partie lié au rejet de certaines formes urbaines assimilées à la densité. On en vient d’ailleurs à distinguer la densité « perçue » (appréciation personnelle de la densité du tissu urbain), de la densité « réelle » (qui elle est une valeur statistique).
Au-delà de ce rejet d'une certaine forme de densité, les français plébiscitent la maison individuelle, son jardin, et le statut de propriétaire.
La qualité d’un projet urbain dense est de faire coïncider la densité réelle et la demande sociale. C’est la condition de l’attractivité du quartier et du bien-être de ses habitants.
« L’enquête du CRÉDOC auprès de la population et d’élus révèle que la maison individuelle représente le logement idéal pour 82 % des Français et qu’être propriétaire de sa maison constitue la combinaison parfaite pour 77 % d’entre eux. » « Pour vous, quels sont les éléments les plus importants dans un logement », les personnes interrogées ont répondu en premier lieu « Le fait qu’il y ait un jardin » (58 % des répondants). » (d'après : Etre propriétaire de sa maison, Sabrina Djefal, Sonia Eugène, Crédoc, Consommation et modes de vie, n°177, Septembre 2004 http://www.credoc.fr/pdf/4p/177.pdf ) | ![]() Inventer des formes urbaines denses ET individualisées – Projet de quartier d'habitat intermédiaire HD*Zen (Cachan 92) – Architectes : Vladimir Doray avec Maud Martzolf (Wild Rabbits Architecture)[Zoom...]Info |
Source de l'image : Projet de quartier d’habitat intermédiaire HD*Zen (Cachan 92) – Architectes : Vladimir Doray avec Maud Martzolf (Wild Rabbits Architecture)