Création d'un quartier durable

Traitement des eaux usées

Traitement des eaux usées

L’assainissement des eaux usées peut être réalisé par un système d’épuration chimique classique, ou par des méthodes d’assainissement végétal, utilisant un procédé appelé phytoremédiation, utilisant la capacité de certaines espèces végétales (roseaux, bambous, etc.) à générer ou favoriser des processus biochimiques permettant la dépollution des eaux usées.

Dans le cas d’un système d’assainissement classique, si les eaux pluviales ne sont pas stockées ou infiltrées sur place, elles peuvent être déversées dans le réseau d’assainissement collectif. On parle alors de réseau unitaire, qui a l’avantage de la simplicité, mais requiert des canalisations et des stations d’épuration dimensionnées de façon adaptée aux brutales variations de débit des eaux pluviales, sans quoi le trop plein se déverserait de façon erratique dans le milieu naturel. Un réseau séparatif permet d’éviter ces problèmes de surdimensionnement et de variation de la concentration des polluants, mais génère une certaine complexité dans la conception et la gestion des réseaux.

Dans le cas d’un système d’assainissement végétal, le traitement séparé de certaines eaux usées peut être justifié par le type et le niveau de pollution de certains effluents, dépendant du type d’activités présentes. Mais dans la plupart des cas, et en particulier pour le traitement des eaux usées domestiques, le système de phytoremédiation peut être associé au réseau de noues, de fossés, et de bassins qui permettent de gérer la rétention et l’infiltration des eaux pluviales.

Il se prête aussi bien à un système d’épuration collectif dimensionné pour une ville ou un quartier, qu’à de petits systèmes d’assainissement à la parcelle.

Bassin de rétention dans une cour intérieure – Ecoquartier Kronsberg (Hanovre)
Bassin de rétention dans une cour intérieure – Ecoquartier Kronsberg (Hanovre)Info

« Source de l'image : Site internet de la ville, http://www.hannover.de/data/download/umwelt_bauen/m/Hannover_Kronsberg_franz_bilder_6_061.pdf »

Participation à la biodiversité, aux continuités biologiques et à la qualité du paysage

Les mares, étangs, noues, plans et cours d’eau et leurs abords, qu’ils participent ou pas à la gestion des eaux pluviales et eaux usées, constituent des écosystèmes riches abritant une flore et une faune spécifique et d’une grande diversité. Ce potentiel s’exprime pleinement lorsque des communications existent entre les différents bassins et mares, et qu’ils sont connectés à d’autres types d’espaces naturels (jardins, forêts, espaces verts publics, etc.).

La présence de l’eau dans un quartier participe fortement à en déterminer le paysage et contribue à la qualité du cadre de vie de ses habitants. Elle peut être le support de nombreuses activités récréatives (sports nautiques, pêche, etc.), mais aussi pédagogiques. La simple présence visuelle de l’eau dans un quartier contribue à une prise de conscience des habitants sur la nécessité de préserver cette ressource.

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