Création d'un quartier durable

Limitation de l'imperméabilisation des sols et ses conséquences

Récupération et valorisation des eaux pluviales

L’imperméabilisation des sols par les constructions et la voirie entraîne de nombreuses perturbations du cycle de l’eau : augmentation du ruissellement (les débits de pointe en particulier), et donc du risque d’inondations et de la vitesse de montée en charge des cours d’eau, réduction du réapprovisionnement de la nappe phréatique, concentration dans les cours d’eau des polluants urbains charriés par les eaux de ruissellement (hydrocarbures, métaux toxiques, etc.). Certaines infrastructures construites en remblai ou en déblai par rapport au terrain naturel (voirie, rails, etc.) peuvent également modifier fortement l’écoulement des eaux.

La limitation de l’imperméabilisation des sols passe d’abord par le choix des modes d’occupation du sol. Plus l’emprise au sol de la voirie et des bâtiments est réduite au profit des espaces verts et jardins, et plus le sol d’un quartier sera perméable. C’est donc le schéma urbain dans son ensemble qui doit intégrer cet objectif.

La réduction des conséquences de l’imperméabilisation du sol peut être permise par l’équipement des bâtiments, des espaces verts et espaces publics pour la récupération des eaux pluviales, pour favoriser leur infiltration, leur évaporation, ou pour organiser leur stockage ou un écoulement progressif.

Evolution de la consommation d'eau mondiale au XXème siècle
Evolution de la consommation d'eau mondiale au XXème siècle[Zoom...]Info

« Source de l'image : Syndicat Interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne http://www.waternunc.com/fr2007/siaap-rencfuturO_JP_Huchon_2006.php#diagimp »

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