Optimisation systémique / méthode du pincement ou intégration thermique
Pour choisir une configuration d'échangeurs performante, les méthodes dérivées de l'intégration thermique apparaissent aujourd'hui parmi les plus performantes, et présentent en particulier l'avantage de fournir des éclairages qui renforcent le sens physique de l'analyste alors que les méthodes purement automatiques l'obligent à travailler à l'aveuglette. Mais leur atout principal est le suivant : ce n'est qu'après avoir minimisé la consommation d'énergie du système étudié que l'on définit l'architecture du réseau d'échangeurs. Pour optimiser les échanges de chaleur, il suffit de connaître l'ensemble des fluides mis en jeu, sans qu'il soit nécessaire de faire d'hypothèse a priori sur la manière dont ils sont appariés.
Ces méthodes sont basées sur l'analyse des pincements qui apparaissent dans les échangeurs de chaleur et peuvent jouer un rôle primordial dans la définition de leur architecture, comme le montre la page sur l'impact du pincement dans les performances des générateurs de vapeur récupérateurs d'énergie sur des effluents gazeux ou liquides présentée dans le premier lien ci-dessous.
Le second lien vous donne accès à une page de présentation de l'intégration thermique ou méthode du pincement, et le troisième sur la méthode d'optimisation implémentée dans Thermoptim.
Le quatrième lien pointe sur une séance diapason correspondant à un exposé sur le sujet présenté lors du Colloque sur l'efficacité énergétique des procédés chimiques, qui s'est tenu le 15 mars 2007 à l'École des Mines de Paris, sous l'égide de la Fédération française pour les sciences de la chimie (FFC).