Dans un souci de compréhension du fonctionnement écologique d’un territoire étendu, des chercheurs ont défini en 1999 la notion de zone de connexion biologique : c’est un espace dans lequel existent plusieurs corridors = on parle de matrice complexe, hétérogène, présentant une mosaïque d’habitats multiples.
Exemple : haies, chemins creux, bandes enherbées, ruisseaux associés à des zones de prairies et de cultures
Les zones de connexion biologique sont des espaces susceptibles d’être utilisés par des espèces animales aux diverses exigences. Leur préservation apparaît donc utile au maintien des échanges biologiques et plus globalement au maintien de la biodiversité. Ils doivent donc être mieux pris en compte dans les décisions d’aménagement, notamment dans l’élaboration de projets d’infrastructures.