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Au Moyen-Age qu'obtient l'apprenti (le novice) au terme de son apprentissage dans un atelier sous la direction d'un maître?
Il faut rappeler qu'au Moyen-Age, il n'y a pas d'artistes, au sens moderne du terme, de l'individu, mais des ateliers fameux regroupant des ouvriers, habiles techniciens sous la direction d'un maître. Il n'y a pas d'art, mais des techniques. L'apprenti apprend un métier, une technique, s'initie dans un atelier sous la direction d'un maître (orfèvre, sertisseur, lapidaire, graveur, ciseleur, verrier, vitrailliste, etc...) : telle est la signification historique de l'apprentissage, une initiation, noyau dur qui perdure encore de nos jours dans les domaines techniques.
Ca 1175 adj. aprentis (cas sujet de aprentif) « qui est en train de s'initier à qqc. » (...) 1268 subst. aprentis et aprentif « celui qui apprend un métier » (E. BOILEAU, Métiers, éd. G. B. Depping, 67 ds T.-L. : se il avenoit que li aprentiz s'en fouist d'entour son mestre, li mestre l'atendroit un an sanz aprentif prendre, et alors il porroit autre aprentif prendre);
Source : Trésor de la Langue Française
