A la lumière de ces exemples de quartiers, les leviers qui permettent de moduler la consommation d'espaces sont :

• La forme des bâtiments

• Le nombre de bâtiments par hectare (bâtiments resserrés ou éloignés les uns des autres) et leur emprise au sol

• La présence d'îlots (bâtiments alignés sur la voirie ou pas, rues qui s'intersectent).

• La place dédiée à la voiture (voirie, stationnement)

• La taille des terrains et jardins privés dépendant des habitations

• La place accordée aux espaces verts et espaces publics.

Le premier exercice a montré également que pour un même nombre d’habitants la consommation d’espace pouvait être limitée par une hauteur plus importante des bâtiments.

Les différents bénéfices attendus de la densité urbaine ne correspondent pas nécessairement aux mêmes formes urbaines, et peuvent être difficilement conciliables avec un objectif de limitation de la consommation d’espace ou d’imperméabilisation des sols. Il s’agit donc de trouver un équilibre.

L’exercice illustre également la relation qui peut exister entre les formes urbaines d’un quartier, et les différents types d’espaces publics, privés et semi-privés qui peuvent y être créés.