Initiation au Langage Artistique

Introduction

Le jugement de goût qui nous fait dire qu'une chose est belle implique notre perception, nos sens de la vision, du toucher. Mais notre œil n'est pas un capteur passif, il utilise plusieurs filtres, celui de la mémoire individuelle et celui de la mémoire collective, culturelle au sens large du terme. Nous utilisons implicitement, sans en avoir conscience souvent, des modèles de la beauté, que nous avons en héritage, mais dont nous avons la plupart du temps oublié l'origine et donc le sens. Aussi est-il intéressant d'aller dans les musées, qui matérialisent « le trésor des savoirs oubliés » (Jacqueline de Romilly). En Europe occidentale, ces modèles de la beauté renvoient d'abord aux canons de la statuaire grecque. La Vénus de Milo, Le Torse de Milet sont toujours actifs, même s'ils coexistent avec d'autres codes. Il n'en va pas de même dans les arts primitifs ou dans l'art asiatique, qui utilisent d'autres références.

D'où l'intérêt de se remémorer la nature précise de ces canons grecs, de quelle manière ils se sont mis en place, dans quel contexte social, religieux, philosophique et comment ils ont évolué, de la période archaïque, classique à la période hellénistique.

Musée du Louvre :

- Sully, 1er étage, salle 74

- RDC, Antiquités grecques

PrécédentPrécédentSuivantSuivant
AccueilAccueilImprimerImprimerRéalisé avec Scenari (nouvelle fenêtre)